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Reportage photo : Voyage à travers l’Antarctique

Firoz Verjee documente la beauté fragile du continent le plus au sud.

Par
Yasmin Rajwani
Published October 23, 2021
Point Wild, île de l’Éléphant, au large des côtes de l’Antarctique. Crédit : Firoz Verjee

L’invitation lancée à Firoz Verjee de se joindre à une expédition en Antarctique était bien plus qu’une occasion de partir à l’aventure. 

« C’est quelque chose que je voulais faire depuis si longtemps », explique M. Verjee qui a rapidement accepté l’invitation à rejoindre 200 scientifiques et environnementalistes pour un voyage de 16 jours à travers le dernier continent en janvier 2020.

En tant que consultant en gestion des urgences spécialisé dans la gestion des risques de catastrophes naturelles, Firoz Verjee a passé une grande partie de sa carrière à aider les gens à faire face aux dangers liés au changement climatique, notamment au sein du service météorologique national des États-Unis, à la Banque mondiale, à l’Agence spatiale canadienne et au sein du Réseau Aga Khan de développement. Le voyage en Antarctique, un endroit d’une beauté éblouissante mais fragile, lui a donné l’occasion de constater la façon dont les humains bouleversent l’environnement.

« Cette étonnante gamme de couleurs et d’intensité est ce qui rend les expéditions polaires si photogéniques. C’est vraiment un environnement extraordinaire », dit Firoz Verjee, photographié ici lors de son voyage en Antarctique. Crédit : Albert Salama

Historiquement, la chasse commerciale à la baleine et la récolte de krill ont considérablement perturbé la chaîne alimentaire de l’Antarctique, déséquilibrant l’écosystème. Des plaques massives de glace de la région sont en train de fondre en raison du réchauffement climatique. L’élévation du niveau des mers qui en résulte menace les animaux et les humains dans le monde entier.

« Nous avons pu constater que la santé de beaucoup d’espèces animales a été affectée par notre comportement », affirme M. Verjee, précisant que son groupe d’expédition a vu des albatros, des mouettes et d’autres oiseaux qui « cherchaient plus longtemps et plus difficilement leur nourriture, et avaient des problèmes de reproduction à cause de la perte d’habitat [et] de l’ingestion de microplastiques ».

Firoz Verjee et son groupe d’expédition en kayak de mer, au port de Mikkelson.

« Les effets de l’activité humaine au cours du dernier siècle et demi ont eu des conséquences sur cette région qui est pourtant très éloignée », explique M. Verjee, qui établit un lien direct entre les problèmes qu’il a observés en Antarctique et notre mode de vie au Canada. Depuis son retour, il a partagé son expérience et s’est investi pour sensibiliser les autres afin de les encourager à la réflexion. Il continue à diminuer son propre impact négatif sur l’environnement en réduisant sa consommation et en maintenant un style de vie minimaliste. « Chacun d’entre nous est soit un contributeur [au problème], soit une source de changement positif », affirme-t-il.

Ci-dessous, nous partageons quelques images de M. Verjee de son voyage en Antarctique.

L’expédition a été accueillie par les aboiements de centaines d’otaries à fourrure lors de son arrivée en canot pneumatique à sa première escale, sur l’île de la Géorgie du Sud, dans l’océan Atlantique Sud.

Les manchots royaux vivent en grandes colonies de centaines de milliers dans la région subantarctique. Mesurant jusqu’à un mètre de hauteur et pesant jusqu’à 40 livres, ils sont la deuxième plus grande espèce de pingouin après le manchot empereur. « Ils sont extrêmement beaux. Ils ont tous une apparence tout à fait immaculée quand on les voit », affirme M. Verjee. L’augmentation de la température de l’océan constitue une menace croissante pour les zones de reproduction des manchots royaux.

Une paire de manchots papous déambulant sur une pente glacée le long de Néko Harbor, en Antarctique. Gentoo était un terme anglo-indien utilisé pour distinguer les hindous des musulmans. Certains supposent que la tache blanche sur la tête de l'oiseau ressemblait à un turban. Le nom peut également provenir du terme gentil en portugais.

Un phoque crabier se prépare à plonger dans l’eau. M. Verjee explique qu'il voulait saisir la quiétude et la fragilité de l'Antarctique. « C’est un environnement extraordinaire », dit-il.

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