Novembre est le mois de la prévention de la violence familiale. Cette semaine, l'accent est mis sur la violence domestique.
Témoigner son affection ne prend pas beaucoup de temps. En effet, quelques minutes par jour, voire quelques secondes, suffisent. Poser sa main sur l'épaule de l'autre, lui faire un câlin, prendre un instant pour discuter ensemble, voici quelques exemples de petits gestes au quotidien qui peuvent avoir un impact positif sur vos relations interpersonnelles avec votre époux(se), conjoint(e), petit(e) ami(e) ou partenaire intime. Un comportement violent ou agressif peut également affecter vos relations. La violence entre partenaires intimes est aussi connue sous le nom de violence conjugale ou violence domestique. Les femmes sont plus souvent et plus sévèrement victimes de violence conjugale que les hommes. 79% des cas de violence entre partenaires intimes sont contre les femmes.
On utilise le terme de partenaire intime pour désigner une personne avec laquelle on a (ou on a eu) une relation personnelle étroite. Les partenaires peuvent être un couple, des conjoints ou des époux. Souvent, le danger réside dans le fait que l'un des partenaires cherche à exercer un contrôle ou à abuser de son pouvoir sur l'autre, compromettant ainsi la sécurité de ce dernier.
Voici quelques exemples de violence:
Violence physique — lésions corporelles voire décès d'un membre de la famille ou d'un partenaire intime en raison de la brutalité d'une personne qui:
- pousse, bouscule, frappe, gifle ou donnes des coups de pieds
- pince ou donne des coups de poing
- étrangle ou étouffe
- poignarde ou attaque avec un couteau
- blesse à l'aide d'une arme à feu
- lance des objets
- cause des brûlures
- retient quelqu'un par terre pour qu'une autre personne puisse l'agresser
- séquestrer une personne dans une pièce ou la ligoter
Agression sexuelle — relations sexuelles sans consentement avec un membre de la famille ou un partenaire intime qui:
- touche une autre personne de manière sexuelle sans consentement
- a des rapports sexuels non consenti
- poursuit une relation sexuelle malgré les demandes de l'arrêter
- force quelqu'un à s'adonner à des actes sexuels dangereux ou humiliants
Les agressions sexuelles peuvent également se produire dans les relations entre partenaires intimes. En effet, même si vous êtes marié(e) ou fiancé(e), votre partenaire ne peut vous obliger à avoir une relation sexuelle.
Les enfants de moins de 16 ans ne peuvent donner un consentement réfléchi. Ainsi, tout contact sexuel entre un adulte et un enfant est considéré comme un crime. De plus, les enfants âgés de moins de 18 ans ne peuvent légalement consentir à des activités sexuelles visant à les exploiter.<
Maltraitance psychologique ou violence émotionnelle — paroles ou actions tendant à contrôler ou à effrayer un membre de sa famille ou un partenaire intime, anéantissant ainsi son estime de soi. Par exemple:
- proférer des menaces
- intimider ou humilier quelqu'un
- rabaisser, insulter ou donner des surnoms péjoratifs
- crier sur la personne ou la critiquer constamment
- isoler une personne de ses amis et de sa famille
- détruire des biens
- blesser ses animaux de compagnie
Exploitation financière — contrôle ou détournement de l'argent ou des biens d'un membre de la famille ou d'un partenaire intime, à savoir:
- prendre son argent ou ses biens sans son autorisation
- prevents a person from going to work or otherwise obtaining money / other resources
- withholds or limits money
- pressures a person to sign documents
- forces a person to sell things or change a will
Négligence — ne pas répondre aux besoins primaires d'un membre de sa famille ou d'un partenaire intime à charge, soit:
- ne pas lui fournir une alimentation saine, des vêtements chauds, des soins de santé, des médicaments ou une hygiène adéquate
- ne pas le protéger contre les blessures physiques ou ne pas assurer sa surveillance en cas de besoin
- abandonner la personne
Services de soutien:
Si vous ou une de vos connaissances avez besoin d'aide, contactez la ligne ACCESS au 1-888-536-3599.
- Pour connaiître les programmes ou les services de soutien en matière de violence familiale dans votre région, visitez le site du gouvernement du Canada
- Si vous craignez qu'un enfant soit maltraité, veuillez contacter votre agence locale de protection de l'enfance. Pour trouver votre agence locale, cliquez ici.
- Si vous pensez qu'un de vos aînés a besoin de soutien, visitez ce site du gouvernement du Canada.